Entre l'Unesco et la Culture, on se renvoit la patate chaude de l'inscription de la torture tauromachique au patrimoine immatériel culturel de la France. notre pauvre ministre de la culture n'en finit pas de s'excuser et de se cacher, il était obligé... certes, nous savons par qui !
Notre courrier publié sur :
Vous aussi vous pouvez envoyer un email ou encore mieux un courrier, dites-leur bien ce que vous pensez de la corrida et surtout que la CORRIDA SEME LA DISCORDE EN FRANCE. Merci pour votre soutien actif contre la torture animale. N'hésitez pas à vous inspirer de notre précédent courrier. Nous préparons une réponse. Il faut continuer à les pressurer. Contrairement à ce que dit M. Mitterand dans ce communiqué, nous savons tous que ce qui est ici visé c'est bien l'inscription de la torture tauromachique : la corrida à l'Unesco !
Merci de votre soutien,
Joëlle Oldenbourg
présidente GEE
Publié sur notre blog d'actions anti-corrida
Madame, Monsieur,
Vous nous faîtes part dans votre courrier des réactions que vous inspire l’inscription de la corrida à l’inventaire du patrimoine culturel de la France.
Cette inscription ne relevant pas des compétences de la Commission nationale française pour l’UNESCO, voici le texte, signé par le ministre, que le Ministère de la Culture et de la Communication , seul compétent dans ce domaine, a bien voulu nous transmettre à toutes fins utiles concernant cette question,
« Cette inscription résulte de l’application d’un engagement international qui fait obligation à la France d’établir un recensement des éléments de patrimoine immatériel présents sur son territoire. Elle ne constitue en rien une forme de reconnaissance de la part de l’Etat, ni de promotion ou de mise en valeur. Elle n’a aucun effet sur le régime juridique restrictif applicable à l’exercice de la corrida sur le territoire français, et n’entraîne aucune protection de quelque nature que ce soit. Elle n’ouvre droit à aucune aide de la part de l’Etat, notamment sous la forme d’une subvention.
Je vous précise en outre qu’elle ne constitue pas la première étape d’une inscription au patrimoine immatériel de l’Humanité. Je vous confirme qu’ainsi que je l’ai toujours indiqué, je ne suis pas favorable à une telle inscription, qui est de la seule responsabilité de l’UNESCO, et que pour cette raison, je n’entends en aucun cas soutenir auprès de cette organisation une éventuelle candidature de la corrida. »
En espérant que ces éléments vous permettront de mieux apprécier la position du Ministère de la Culture et de la Communication sur ce dossier, nous vous prions, Madame, Monsieur, d’agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs.
La Commission nationale française pour l’UNESCO
commenter cet article …