Beaucoup connaissent le scandale de l'élevage de Montflanquin. Soutenue par un certain club de race qui lui donnaient des publicités gratuites dans son magazine, se targuant d'être protégée par une haute pointure de la politique, une éleveuse qui n'hésitait pas à entasser 150 chiens dans un hangar non aéré et qui était vue, selon certains voisins, en train de brûler des cadavres d'animaux sur un bûcher dans sa propriété, entassait les prix avec des animaux squelettiques, inclus un podenco canario champion du Monde à Helsinki en 2010, cette éleveuse donc a résisté à 3 arrêtés de suspension d'activité sans être inquiétée.
Nous oeuvrons avec d'autres personnes pour que cesse enfin cette entreprise illégale de maltraitance au sus et au vu de tous, inclus la préfecture et les services vétérinaires. Nous sommes intervenus de nouveau cet été par téléphone et courrier postal en recommandé accusé de réception.
Aujourd'hui, nous lisons l'article de la Dépêche avec satisfaction même si le combat pour sortir tous les animaux du "capharnaüm indigne" - selon les termes de la cellule anti trafic de la SPA - n'est pas terminé. Un grand pas en avant vient d'être fait. Honte au club de race et aux juges qui ont entretenu par leur soutienpour la production de quelques beaux animaux une oeuvre de souffrance ? Combien de gens qui avaient envie sur un certain forum censé promouvoir les lévriers d'exprimer leur révolte se sont retrouvés face à un post verrouillé car il ne fallait surtout pas gêner le juge qui la soutenait ? Combien de chiens, chats, chevaux, taureaux ont connu l'enfer en 30 ans ?
Le combat n'est pas terminé. Nous demandons aux associations et aux citoyens que cette histoire a horrifiées, aux adoptants de la pseudo saisie de Juin 2008 de se manifester auprès du préfet du Lot et Garonne. Courrier GEE à disposition par email.
Il n'y a qu'en continuant à faire pression sur ceux qui pendant 30 ans ont soutenu l'insoutenable que ce lieu d'enfer animal sera fermé définitivement. L'article suivant pour la première fois répertorie bien la réalité des faits et met en exergue le laxisme des Autorités censées faire appliquer la loi. Nous sommes prêts à porter plainte devant la Commission Européenne contre le laxisme de la France en matière de non respect des lois de protection animale, environnementale et sanitaire dont l'un des pires exemples est cet élevage.
extraits :
Dossier délicat que celui de l'élevage de chiens de la famille Fonvieille, à la ferme de «Parouty», sur la commune du Laussou. Déjà, en février 2009, nous relations dans nos colonnes l'intervention des services vétérinaires, et de la SPA qui embarquait 30 des 70 chiens à destination d'un refuge à Lyon. «C'est un dossier sensible, indique la préfecture. D'un côté, cette éleveuse fait bien son métier, elle présente des chiens à des concours et ces chiens obtiennent des prix, et en parallèle il y a des problèmes récurrents qui sont constatés. Suite à un contrôle effectué le 24 août 2011 par les services vétérinaires, un arrêté a été pris le 1er décembre 2011, constatant un certain nombre de dérives, d'anomalies par rapport à la propreté…». Sur l'arrêté, sont notifiés la présence de 85 chiens adultes, des locaux très dégradés, une collecte des eaux usées par un réseau non étanche et non dirigé vers un système d'assainissement des effluents, des animaux morts brûlés sur la propriété, l'absence de parc d'ébat, des déchets divers… L'arrêté de décembre 2011 précise aussi que l'activité de Violette Fonvielle est suspendue dans un délai d'un mois.
Nouveau contrôle
En février 2012, les services vétérinaires effectuent un nouveau contrôle à la ferme à «Parouty» et constatent qu'il y a 24 chiens entretenus correctement, dans des conditions normales. «Des efforts en terme de nombre et de traitement des animaux avaient été faits. Les chiens évoluaient dans des conditions normales. Des améliorations avaient été faites à un moment donné, tant en condition d'hébergement que d'entretien des animaux».
N.B.GEE sait pertinemment que cela est faux puisque les améliorations demandées n'étaient toujours pas réalisées en été 2012 et que la production était florissante à en croire les annonces sur les sites de vente gratuite, ces sites où on vend les animaux vivants comme les sacs de patates ou les vieux bibelots qui dorment au fond d'un placard !
Nouveau contrôle pendant l'été 2012 par les services vétérinaires, qui portent une attention particulière à cet élevage. Ils répertorient notamment 60 chiens sur le chenil. Les services vétérinaires constatent, bien évidemment, que l'arrêté de décembre 2011 n'est pas respecté du tout. Et l'éleveuse n'a pas l'autorisation requise pour exploiter une installation classée pour la protection de l'environnement de plus de 50 animaux. Un procès-verbal est donc dressé pour non-respect de l'arrêté du 1er décembre 2011.