7 mai 2010
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..... cela donne une grande réception en l'honneur de la sortie d'un livre dédié aux galgos, réception où se réuniront nombre de galguerophiles.Vous noterez que je n'ai pas utilisé le terme de galgophiles car pour moi une assemblée de soi-disant grands amoureux des galgos qui réunit galgueros, presse conciliante et représentants d'autorités locales aveugles et sourds à la souffrance des galgos ne peut être qu'un simulacre de la triste réalité du véritable destin des lévriers espagnols.
" El Gran Libro de los Galgos - Le Grand Livre des Galgos" a été écrit par Antonio Romero ancien député de droite , philosophe et galguero depuis plus de quarante ans, c'est dire tout le gratin présent et surpris quand même de lui entendre prononcer cette phrase démarrant la présentation de son livre "Si el galgo tiene faltas leves es español, pero si tiene faltas graves es por ser extranjero - Si le galgo a peu de défauts il est espagnol, mais si ses défauts sont graves ce sera un étranger". Son discours ensuite fera référence au problème du vol de galgos et de se sentir "blessé" par le nombre important d'abandons de galgos lié selon lui directement au problème de vol .... sous entendu bien sûr "ce n'est pas nous qui abandonnons les galgos mais les voleurs" et d'ajouter, et là on peut se demander si c'est du foutage de gueule, que sa consolation viendra du fait que nombre de galgos sont adoptés à l'étranger
A remarquer avec le moteur de recherche google la grande publicité faite autour de la sortie de ce livre
Il y a même une vidéo pour couvrir l'évènement, alors si vous voulez voir à quoi ressemble une assemblée de galgueros et sympathisants galguerophiles, ne vous en privez pas
La liste est longue de ceux qui étaient présents pour la présentation de ce livre
- Le secrétaire de la fédération andalouse de Galgos
- Le secrétaire général de la fédération andalouse de chasse
- Une député apportant son soutien inconditionnel au monde galguero
- Le maire de la municipalité où se déroule l'évènement
......
A propos où sont ceux que l'on peut qualifier de galgophiles? Ils n'ont pas été invités bien sûrs mais de toute façon ils n'auraient pas eu le temps de se rendre à cette mascarade, trop occupés qu'ils sont à sauver ces galgos qui, comme l'a dit Antonio Romero lui-même ont trop de défauts graves pour prétendre être espagnols et sont tout juste bons à être adoptés à l'étranger
Article écrit par M-Helene Verdier
Trésorière de GEE
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